On trouve pour qualifier le Haut Potentiel tout un ensemble de termes forgés par les différentes personnalités qui traite du sujet. Ainsi pour qualifier l’enfant surdoué, on pourra parler de Zèbre ou Zébrions, de Haut Potentiel (HP), de Haut Potentiel Intellectuel (HPI), d’enfant intellectuellement précoce (EIP), d’enfant précoce ou même de précoce tout court.
Comme généralement une langue n’aime pas créer différents mots pour désigner un seul et même concept on est en droit de se demander quelles sont les nuances qui accompagnent chacune de ces désignations.
Eh bien aucune en fait. Toutes font référence au même phénomène : l’enfant précoce.
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La différence, puisqu’il en faut quand même une, tient à la perspective que l’on prend quand on veut aborder le sujet. L’enfant surdoué ou Zèbre met l’accent sur les caractéristiques innées des surdoués : cette intelligence très supérieure qui fonde leur dont. Comme un état de fait biologique qui accompagnera l’individu tout au long de sa vie.
La précocité – elle – met plus l’accent sur les symptômes que sur les causes : l’enfant parait en avance sur son age : il lit, parle ou compte mieux que les autres. Il s’intéresse « précocement » à des sujets qui sont généralement l’apanage des enfants plus âgés de deux trois quatre … ans .
Ce faisant, l’appellation précoce ou haut potentiel introduit une nuance de taille dans la définition de la douance quand on la compare avec l’appellation surdoué ou zèbre : la douance est un potentiel. C’est une avance que l’on constate, un potentiel que l’on discerne, mais elle doit être accompagnée pour pleinement s’exprimer. Sinon elle risque – non de disparaitre car elle est biologique – mais de s’étouffer de s’atrophier.
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à vous intéresser aux signes de la précocité : comment reconnaitre un enfant surdoué ou consulter notre article sur les différences entre un surdoué et un « normo-pensant »