6 conseils pour gérer une crise de colère d’un enfant Aspi

De nombreux enfants présentant le profil d’Asperger ont des crises de colère. Cela fait d’ailleurs des signes à observer en cas de soupçon d’asperger. Après une crise, les parents peuvent se sentir épuisés et se demander s’ils ont réagi correctement. Si vous avez un enfant qui fait des crises de colère, tenez compte de ce qui suit :

Les crises ne se ressemblent pas toutes : Il existe une variété de comportements qui se produisent lorsqu’un enfant a perdu la capacité de rester calme ou de se réguler. Il peut tomber, faire semblant, pleurer, jurer, crier, jeter des objets, se frapper ou frapper les autres, s’enfuir ou mordre. Les crises de colère peuvent durer de quelques minutes à plusieurs heures.

Les crises de nerfs ne sont pas une façon pour votre enfant de vous manipuler : Les crises de colère sont des explosions émotionnelles. Votre enfant est surchargé et est incapable de penser rationnellement. Et votre enfant n’y peut rien; la faute à ce qui cause le syndrome d’asperger.

Alors, comment se comporter avec un enfant asperger ?

Si vous êtes capable de reconnaître les comportements qui vous indiquent qu’une crise est imminente, utilisez le plan « Calme-toi » (un plan que vous aurez définis à l’avance avec l’enfant, comme lire un livre ou jouer à un jeu spécifique). Il s’agit des quelques moments où l’enfant peut encore écouter et réfléchir et peut être capable de faire un choix pour éviter la crise. Plus vous apprendrez à connaître les actions de votre enfant qui vous avertissent de l’imminence d’une crise, plus vous apprendrez à les prévenir.

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Si vous n’avez pas détecté l’escalade à l’avance, ou s’il n’y a pas eu d’avertissement et que l’enfant passe directement à la crise, rappelez-vous simplement qu’il ne peut pas écouter et suivre les instructions pour le moment. Veillez à sa sécurité (et à celle des autres), en intervenant le moins possible, et attendez tranquillement que la crise soit terminée. Ne le touchez pas et soyez un observateur silencieux qui s’assure qu’il est en sécurité. Si votre enfant a besoin d’être tenu pour rester en sécurité,faites-le gentiement sans montrer de stress.

Une fois que le corps de l’enfant commence à se détendre et que vous savez que l’effondrement touche à sa fin, utilisez les approches suivantes :

Parlez doucement : Utilisez une voix basse et calme pour parler à votre enfant.

Parlez lentement :  Leur traitement du langage est généralement plus lent que le nôtre (surtout après une crise), alors parlez peu et lentement.

Offrez des choix :  Dans votre discours calme et lent, donnez-lui quelques choix qu’il peut faire maintenant pour se sentir mieux. Dites ces choix en utilisant le moins de mots possible.  (« Veux-tu te laver le visage ? » ou « Veux-tu de l’eau ? »).  Ces premiers choix sont réconfortants et bienveillants et montrent à l’enfant que votre premier souhait est qu’il sache qu’il va bien et que c’est fini maintenant.  Ne parlez pas du tout de la crise maintenant.

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Si la crise a mis la pièce en désordre, vous et l’enfant pourrez nettoyer lentement ensemble plus tard.  Assurez-vous que la crise est complètement terminée avant de donner des instructions, sinon elle recommencera.

Rassurez l’enfant par vos actions calmes et tranquilles en lui disant que la vie de famille se passe bien.

Une fois la crise terminée, vous pouvez noter le moment où elle s’est produite, l’élément déclencheur qui a pu la déclencher, si l’enfant avait faim ou était fatigué, s’il a fait une tâche trop longue, ou tout autre fait utile que vous pouvez utiliser pour la prévenir à l’avenir. Ne grondez jamais l’enfant pour sa crise, mais utilisez les informations que vous avez recueillies pour travailler avec l’enfant afin de l’empêcher de recommencer.